Endométriose

L’endométriose est une maladie à la fois inflammatoire et immunitaire qui peut affecter l’ensemble du corps. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, il ne s’agit pas simplement d’un trouble hormonal. Bien que les hormones influencent l’évolution de la maladie, celle-ci est bien plus complexe. Elle prend racine dans une dysfonction du système immunitaire et un processus inflammatoire généralisé. Cette maladie peut être déclenchée par des bactéries à Gram négatif, des infections virales ou des candidoses chroniques.

Des études ont montré que les femmes atteintes d’endométriose présentent souvent des niveaux élevés de bactéries à Gram négatif dans leur microbiome pelvien. Ces bactéries provoquent une inflammation qui favorise la progression de l’endométriose. Les lipopolysaccharides (LPS), produits par ces bactéries, déclenchent cette inflammation en incitant les cellules immunitaires à libérer des médiateurs inflammatoires.

Comment les bactéries pénètrent-elles dans la région pelvienne ?

Les bactéries à Gram négatif pénètrent dans la région pelvienne depuis l’intestin, déclenchant ainsi une inflammation locale.

Les anomalies du système immunitaire empêchent l’organisme d’éliminer correctement les cellules endométriales anormales, permettant ainsi leur prolifération.

Le système immunitaire se dérègle uniquement en présence d’une charge toxique importante, affectant les organes responsables de l’élimination des toxines, notamment le foie, les reins, les intestins et les poumons. Ces organes assurent la purification du système lymphatique, comprenant les ganglions lymphatiques où se concentrent les principales cellules immunitaires de notre corps.

D’autres facteurs, tels qu’un mode de vie inadéquat, le stress chronique, l’accumulation de métabolites d’œstrogènes et une prédisposition génétique, contribuent également à l’expansion de l’endométriose.

Si l’on ne prend pas en compte les causes principales de l’endométriose, l’une des plus grandes erreurs est de prescrire des contraceptifs oraux, qui risquent d’aggraver le problème à long terme.

Les symptômes de l’endométriose varient en fonction de la localisation des foyers endométriosiques. Parmi les plus fréquents, on retrouve :

- Des menstruations douloureuses ;

- Des saignements abondants pendant les règles et entre les cycles ;

- L’infertilité ;

- Des douleurs pendant les rapports sexuels ;

- Des douleurs lors de la défécation ou de la miction ;

- Des troubles digestifs (diarrhée, constipation, ballonnements) et des nausées durant les règles ;

- Une fatigue intense et un épuisement rapide.

D’après les statistiques médicales, il faut en moyenne 8 ans pour obtenir un diagnostic après l’apparition des premiers symptômes. Pendant cette période, de nombreuses femmes subissent entre 2 et 4 interventions chirurgicales. Ces interventions visent à traiter les conséquences de la maladie plutôt que ses causes.

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